Au même titre que la médecine, la filière « droit » séduit une grande partie d’étudiants après le baccalauréat. Le fait est que ce secteur débouche sur plusieurs carrières, avec une possibilité d’évolution incontestable.
Les métiers qui s’offrent aux étudiants en droit
Pour faire carrière dans le domaine du droit, un minimum de BAC + 2 est requis. Certains métiers demandent un diplôme de niveau supérieur, voire une quelconque spécificité. Les étudiants, titulaires d’un diplôme de licence en droit, détiennent une solide base juridique. Ainsi, il leur est possible d’exercer divers emplois de la justice, à savoir, le :
- Métier judiciaire ;
- Métier pénitentiaire ;
- Protection judiciaire de la jeunesse ;
- Métier d’administration et mandataire judiciaire.
Mieux vaut acquérir une spécialité et poursuivre l’étude en master auprès des grandes écoles. Par ailleurs, des formations professionnelles à durée de 18 mois à 3 ans sont disponibles pour être notaire, magistrat, avocat, huissier, police judiciaire, greffier…
Pour devenir commissaire-priseur judiciaire, le diplôme de licence en droit ne suffit pas. Une autre licence en histoire de l’art s’impose. Le poste de juriste d’entreprise, quant à lui, s’offre à ceux qui ont acquis le Diplôme de Juriste Conseil d’Entreprise.
Les qualités nécessaires pour décrocher un poste
Le métier relatif au droit demande de la rigueur. D’ailleurs, un concours est obligatoire pour avoir un poste au sein de la fonction publique.
Dans le secteur privé, le poste de juriste d’entreprise, de secrétaire juridique ou encore de directeur juridique se propose aux plus compétents. Pour avoir toutes les chances de se faire embaucher, il faut maîtriser plusieurs spécialités en droit, avec une forte capacité à les mémoriser.
En termes de magistrature, l’impartialité est de mise. Faire régner la justice sans juger selon son ressenti est la qualité que doit avoir un bon magistrat. Traiter de multiples affaires en une journée et sacrifier son temps libre constituent son quotidien.
Pour prétendre au métier d’avocat, la capacité organisationnelle est d’une importance capitale, au même titre que l’assimilation des informations. Cependant, l’exercice de profession en libéral demeure possible pour un avocat comme pour un notaire.
La possibilité d’évolution dans la carrière liée au droit
Avoir de l’expérience et de la compétence ne suffit plus pour évoluer dans le métier du droit. Il faut témoigner sa mobilité géographique et sectorielle, sans compter le fait d’être curieux et créatif. Néanmoins, l’évolution professionnelle demeure possible.
Les juristes doivent accroître leurs connaissances, en se spécialisant dans un domaine en particulier.
Ainsi, ils bénéficieront d’un reclassement professionnel au sein de l’entreprise pour devenir directeur juridique. Par ailleurs, les juristes peuvent s’installer en tant qu’avocat après 8 ans d’expérience.
Au début de leur carrière, un avocat sera amené à travailler pour un cabinet, jusqu’à ce qu’il ait l’expérience et le budget nécessaire pour créer sa propre boîte. En se spécialisant sur un domaine précis, une qualité d’expertise supérieure lui sera déférée.
Dans le cadre de magistrature, l’évolution professionnelle se traduit par l’affection d’un poste à un autre. Par exemple, un juge de proximité peut se muter vers l’instance des enfants, pour enfin assiéger au tribunal de grandes instances. De même pour le magistrat du siège qui se reconvertit vers le parquet pour défendre l’intérêt public. Avec le temps et l’expérience, un magistrat deviendra vice-président ou président de tribunal. Il peut aussi assumer la fonction de procureur de la République et revendiquer une place au sein du ministère de la Justice.
No Comments