Juriste et avocat peuvent sembler similaires aux yeux des profanes. Après tout, ils ont tous deux fait des études en droit. L’un comme l’autre ont une parfaite maîtrise des textes de lois. Mais la ressemblance s’arrête là.
Quoique complémentaires, les professions de juriste et d’avocat différent sur de nombreux points.
Définition des métiers de juriste et d’avocat
Qu’est-ce qu’un juriste ?
Selon le dictionnaire Larousse, un juriste aussi appelé légiste, est une personne ayant une profonde connaissance du droit. L’ayant étudié lors de son cursus universitaire, il est capable de l’enseigner, de le mettre en pratique dans la vie de tous les jours et d’en analyser les soubresauts.
Qu’est-ce qu’un avocat ?
Descendant du latin advocatus qui signifie « appeler », l’avocat est un auxiliaire judiciaire qui a pour mission de représenter juridiquement une personne morale ou physique. Son but est de défendre les intérêts de son client et de plaider sa cause face aux différentes circonscriptions.
Quelles formations suivre pour accéder aux métiers de juriste et d’avocat ?
Exerçant exclusivement en entreprise, la plupart des juristes sont titulaires d’un BAC+5 en droit des affaires, en droit social, en droit fiscal ou en droit de la propriété intellectuelle.
Après un master 1 ou un master 2, les aspirants avocats sont tenus de réussir le concours d’entrée au CRFPA (Centre régional de formation professionnelle d’avocats). S’en suivront 18 mois de formation intensive et un examen de sortie. Ce n’est qu’après que les apprenants pourront prêter serment et exercer la noble profession d’avocat.
Quelles sont les principales différences entre un juriste et un avocat ?
La réglementation
Le métier de juriste n’est soumis à aucune autres règles que celles de la société qui l’emploie. Ainsi, un juriste n’a pas d’obligation de confidentialité et ne peut s’opposer à la saisie des documents en sa possession.
La fonction d’avocat, par contre, est lourdement régulée. La loi du 31 décembre 1971 a posé les bases de la profession. Plus tard, les décrets du 27 novembre 1991 et du 12 juillet 2005 ont redéfini le cadre d’exercice du métier.
Une fois qu’il a prêté serment, l’avocat est tenu de respecter 4 dogmes fondamentaux :
- Le principe d’indépendance.
- Le principe de loyauté.
- Le principe de confidentialité
- Le principe du secret professionnel.
En outre, à la différence du juriste, un avocat ne peut exercer sans souscrire au préalable à une assurance de responsabilité professionnelle.
Le lieu de travail
Quand un juriste ne pourra exercer qu’en entreprise, l’avocat a plus de possibilités. Il peut travailler à son compte, devenir consultant, ou même être salarié en entreprise.
Les missions
Un juriste n’a qu’un seul but : protéger au mieux les intérêts de l’entreprise qui l’emploie en lui fournissant de précieux conseils juridiques.
Pour sa part, l’avocat protège son client de trois façons possibles : en lui fournissant des conseils, en réalisant des certifications ou en le représentant devant les instances de justice.
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